Compte-rendu de la réunion

Lors de la réunion publique du 6 juin 2016, les Croisiens ont pu donner leur vision sur le devenir du coeur de village aux élus.

Et afin de faire participer un maximum de citoyens, une consultation auprès de la population est engagée.

Les élus de la majorité ont exposé leur volonté de solliciter la population sur le devenir du cœur du village, sans annoncer aucun projet : "Nous nous gardons bien de dire quelles sont nos idées. En effet, on pourrait influencer les choses. Ce sont les idées des Croisiens que nous sommes venus entendre" exprime Bernard Jobert, Maire de La Valmer, en début de séance. La parole est donnée aux Croisiens sous la forme de questions-réponses auxquelles la majorité se prête.

Questions-réponses

Y. Triay : Est-il prévu dans ce cœur de village une nouvelle mairie avec un jardin, des bancs pour pouvoir se reposer, un endroit frais et sans voiture ?
Bernard Jobert, Maire de La Croix Valmer : Rien n’est prévu. Le jardin est nécessaire et c'est une bonne idée mais il faut organiser la totalité de l’ensemble pour trouver un équilibre financier qui permette la réalisation de ce fameux jardin. L’espace vert est nécessaire au sein du village. Il n’y en a plus aujourd’hui comme anciennement les jardins de la Villa Turquoise.
Monsieur le maire insiste sur le rôle central que va jouer l’EPF PACA sur ce projet, celui-ci ayant déjà procédé à l’acquisition d’une partie des terrains. Il est possible de faire un projet sans la propriété de M. PLESEN, un projet évolutif, avec ensuite une prise en compte de cette parcelle. Le projet sera monté entre la mairie, l’EPF et les autres intervenants.

Mme X : Les immeubles ne devront pas être trop hauts. Est-il possible de prévoir un style « provençal » ?
Bernard Jobert : Il est nécessaire de rappeler la nécessité de respecter les règles d’urbanisme.
 
S. Méchin, Association Notre Village : Quelle est la zone concernée ? Est-il possible d’avoir une représentation visuelle du secteur concerné ?
David Castello, Adjoint en charge de l'Urbanisme : Le périmètre n’est pas clairement défini. Il peut aller de l’hôtel "La Rotonde" à la "Grange à Vin" et le projet du "Cœur de village" impactera peut-être la rue centrale. Pour la réglementation, le P.L.U. est actuellement en révision. Ses règles peuvent être adaptées au projet qui sera choisi.

Pascale Barbier : Quelle est la superficie du site ?
David Castello : Il répond au regard des 8 000m² environ de l’ilot Mandin. Les terrains adjacents pourraient être impactés.
 
Mme X : Quid du devenir de la mairie ?
Bernard Jobert : Cela fait partie de la réflexion. Il est possible d’inclure l’espace de la mairie, La Poste, du terrain de boules… Pourquoi ne pas faire des propositions à La Poste, pourquoi ne pas porter la réflexion sur la mairie ?

T. Guillot, Association Qualité de Vie : Il est difficile de nous projeter sur des choses précises. Nous sommes inquiets par rapport aux finances. Pourquoi changer le village ? Nous souhaitons qu'il reste simple et paisible.
Bernard Jobert : Je comprends que les gens soient inquiets, la commune ne paiera pas, des investisseurs privés viendront financer. Ensemble faisons un projet, parlons-en ensuite avec l’EPF et ensuite voyons quel sera le projet, quel sera l’investisseur. Il y aurait au minimum un espace dédié à une banque car le Crédit Agricole va perdre son agence. La municipalité souhaite conserver la qualité de vie qui existe à La Croix Valmer, ne pas trahir cette idée et cette conception de quiétude. La rue centrale est vivante toute l’année, il faut veiller à maintenir cet équilibre. Dans cet espace, il faudra obligatoirement des habitations. Il va falloir également du logement social car l'État veille à ce principe.

C. Touzeau : Les gens qui rentrent dans le village en venant de Saint-Tropez sont obligés d’emprunter diverses rues. Les flux de circulation seront-ils maintenus tels quels ? Comment résoudre le problème du stationnement ?
Bernard Jobert : Il y aura des constructions et du parking, au minimum pour les résidents. Nous pensons à augmenter la capacité du parking de la Gare. Le problème des flux de circulation est également à envisager mais il faut attendre de voir les projets pour parler avec plus de précisions.

F. Remond : Des personnes avancent en âge et se regroupent en cœur de village. Ce que l’on peut souhaiter, c’est que l’on détermine en amont les enjeux qui vont permettre de définir ce cœur de village. Le rôle des associations dans la réflexion est engagé. Il est ascendant et descendant. La population demande à ce qu’il y ait un filtre, qu’elle ne soit pas directement en prise sur leurs opinions. Les associations sont prêtes à leur adresser un questionnaire et ensuite faire apparaître des enjeux. Gardons bien le souci que ce qui est construit aujourd’hui sera opérationnel demain.
Bernard Jobert : Les associations doivent participer, les Croisiens aussi. Les personnes en charge de responsabilités dans les associations doivent aider les élus à être cohérents dans leur démarche. Une partie des constructions devront être réservées aux seniors qui veulent vivre en centre-ville

S. Méchin : La concertation est intéressante mais il y a nécessité de présenter des projets. Des problèmes ont pu être engendrés à l’époque par la conception du projet en lui-même. Dans le cadre défini, il y a des tas de possibilités.
Bernard Jobert : Le style des constructions est à prendre en compte dans le projet. Saïda Sibari va rencontrer les enfants afin qu’eux aussi donnent leurs idées. Notre volonté est de toucher toute la population.
 
Y. Triay : La Croix Valmer manque de jardin biologique. Il faudrait trouver des commerces originaux : magasin bio, cordonnier…
Bernard Jobert : Toutes les idées sont bonnes à entendre. Un magasin bio devait voir le jour mais des problèmes entre l’acheteur et le vendeur ont donné un coup de frein au projet.
 
T. Guillot : L'idée que le cœur du village puisse être le point de ralliement de tous les quartiers de La Croix Valmer et de tous les secteurs de la commune serait intéressante. Le village doit avoir une âme. Les gens se croisent mais ne se rencontrent pas. L'idée d’une place, d’un parvis nous vient.

M. Sanchez : Les gens veulent aujourd’hui un retour à certaines valeurs. Dans les années 60, on rêvait de technologie. Aujourd’hui, la société rêve de bio.
Bernard Jobert : Pour ce qui est du retour à la terre, la réserve foncière est de 30 hectares à Pardigon. Il faudrait travailler avec le Conservatoire du Littoral pour rendre ce territoire à la population. La spécificité de La Croix Valmer est de ne pas avoir bétonné trop d’espaces notamment grâce aux associations. J'invite la population à participer aux discussions pour l’aménagement futur de Pardigon.

S. Méchin : Le cœur de village peut intégrer les envies des uns et des autres. Ce qui n’est pas retenu pour le cœur de village peut être reporté en d’autres endroits.